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KONY 2012 : la force du nombre

7 mars 2012

[vimeo]http://vimeo.com/37119711[/vimeo]

IMPORTANT : Lire l’ajout en fin de texte.

Le réalisateur et activiste Jason Russel a un rêve : l’arrestation en 2012 de Joseph Kony, un seigneur de la guerre ougandais qui enlève des enfants depuis plus de 20 ans pour les transformer en soldat ou en prostitué.

Mais Jason Russel n’est pas qu’un rêveur. C’est aussi un homme d’action. Après avoir tourné un documentaire sur les enfants-soldats Invisible Children, fondé un organisme du même nom et convaincu le gouvernement américain d’envoyer des troupes en Ouganda pour encadrer les militaires locaux, il vient de lancer une campagne sans précédent pour provoquer la capture du criminel de guerre.

Il explique sa démarche dans un incroyable documentaire qui bouleverse les internautes depuis quelques jours et qui se propage partout dans les médias sociaux. Je vous mets au défi de rester insensible et de ne pas avoir envie de vous impliquer après le visionnement de ce film de trente minutes.

Essentiellement, Jason Russel souhaite faire de Joseph Kony une vedette. Pour qu’il cesse d’être « invisible ». Pour que l’on sache enfin qui il est. Et pour mettre de la pression sur les gouvernements afin qu’ils accentuent leur recherche de ce criminel de guerre.

Dénotant une connaissance parfaite des médias sociaux, Russel demande aux internautes de partager son documentaire, de sensibiliser des célébrités et des politiciens préalablement ciblés, dont Stephen Harper, et de se procurer un « action kit » qui contient des affiches, des collants et des bracelets. Le 20 avril prochain, lors d’une journée spéciale baptisée « Cover the night », tout le monde est invité à profiter de la nuit pour placader les villes du monde de posters de Kony afin que les citoyens se réveillent avec le visage du criminel devant eux.

Parce que je crois en la force des médias sociaux. Parce qu’aucun enfant ne devrait être kidnappé et reprogrammé en tueur. Parce qu’ensemble, on peut faire une différence. J’endosse l’action de Jason Russel et j’entend bien utiliser mon réseau pour propager son initiative.

Voici des liens utiles pour s’impliquer.

Documentaire: http://vimeo.com/37119711

Pour faire un don : https://www.stayclassy.org/checkout/donation?eid=14711

Site officiel : http://www.kony2012.com/

Pour se procurer le « action kit » : http://invisiblechildrenstore.myshopify.com/collections/frontpage

Invisible Children : www.invisiblechildren.com/

Info sur le film Invisible Children : http://en.wikipedia.org/wiki/Invisible_Children

Joseph Kony : http://en.wikipedia.org/wiki/Joseph_Kony

Hashtag Twitter : https://twitter.com/#!/search/%23STOPKONY2012

AJOUT IMPORTANT: 

Une des premières règles du journalisme est de toujours tenter d’obtenir toutes les versions des faits. La deuxième : ne jamais écrire sous le coup de l’émotion. J’ai omis de le faire en écrivant mon texte sur Kony 2012. Peu de temps après sa publication, des abonnés de mon compte sur Facebook m’ont fait parvenir des liens vers des textes très critiques à l’endroit de l’organisme Invisible Children, à l’origine du documentaire qui circule tant sur les médias sociaux depuis quelques jours. En gros, on reproche à l’organisme d’avoir tourné les coins ronds en racontant la situation en Ouganda, de manquer de transparence sur la gestion des dons et d’investir davantage dans la production de films que dans l’aide humanitaire. Des faits concrets troublants. Très troublants même quand on considère que le documentaire a notamment pour but de vous faire acheter un « action kit » de 30$.

Personne ne remet en question les gestes odieux commis par Joseph Koni et l’importance de l’arrêter et de le traduire en justice. C’est la façon de faire d’Invisible Children qui suscite la controverse.

Pour bien comprendre la situation et voir l’autre côté de la médaille, je vous suggère la lecture de cet article de blogue fouillé publié hier sur le site du magazine Foreign Policy. Une douche froide pour tous ceux qui comme moi avaient envie de s’impliquer dans ce mouvement. Là, je suis moins sûr. Je doute. Je trouve encore l’idée de se servir des médias sociaux pour changer le monde noble… mais pas si c’est pour enrichir au passage un organisme douteux.

Make Kony famous? Pas de trouble. Make Invisible Children richer? Pas question. Il reste donc l’option de supporter la cause SANS envoyer d’argent à l’organisme. Personnellement, c’est ce que je compte faire.

Ajout #2 : Invisible Children répond aux critiques, chiffres à l’appui, ici.

  31 commentaires

  1. 12 ans  

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