.fb_reset { font-family: 'Open Sans', sans-serif; font-size: 14px; line-height: 20px; }

BLOGUE

Une fausse page pour Ruth Ellen Brosseau

4 mai 2011

Dans mes conférences sur les médias sociaux, je dis souvent qu’il vaut toujours mieux assurer une présence sur Facebook que de laisser les autres le faire à notre place!

Probablement trop occupé par son voyage à Las Vegas et son intense campagne électorale, hu-hum, la nouvelle député néo démocrate de Berthier-Maskinongé Ruth Ellen Brosseau a omis de se créer une page officielle sur Facebook.

Des petits comiques s’en sont chargés à sa place. Le résultat est tordant. Voici quelques photos tirées de la fausse page.

Quand le chat n’est pas là…

Via Carl Charest

Êtes-vous un vrai homme?

13 avril 2011

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=lPBM4gU1zh4&feature=channel_video_title[/youtube]

Un million d’enfants vivent dans l’horreur de l’esclavagisme sexuel dans le monde. Une réalité gênante à laquelle s’attaque la Fondation DNA de Demi Moore et Ashton Kutcher.

Le couple vient de lancer une campagne Web humoristique pour sensibiliser les gens à cette horreur, un tour de force quand on considère la lourdeur du sujet.

Que tous ceux et celles qui cherchent LA recette pour avoir de l’impact sur le net prennent des notes. On est ici en présence d’une offensive parfaitement orchestrée.

1-Des vidéos qui « buzzent » tu créeras

Justin Timberlake, Drake, Sean Penn et Jamie Foxx ne sont que quelques-unes des stars qui ont accepté de tourner des clips pour le compte de la Fondation DNA (on peut tous les voir ici). Disons que ça aide à faire parler de la cause! Mais se « payer » des vedettes n’est plus suffisant aujourd’hui. Il faut que la facture de la vidéo, son rythme, sa longueur et son message soient en symbiose avec la culture Web. C’est le cas ici. Les concepteurs ont privilégié l’humour absurde et une question claire (Are you a real man?) plutôt que le prêchi-prêcha. Le but est que les vidéos circulent le plus possible et qu’elles permettent de « rabattre » les internautes vers la page Facebook de la Fondation DNA. D’où cette idée brillante d’insérer deux panneaux cliquables à la fin des clips qui mènent tous les deux directement sur Facebook.

2-Tes visiteurs tu convertiras en adeptes

Facebook permet aux administrateurs d’une page de créer une page d’accueil par défaut où atterrira obligatoirement le nouveau visiteur. La « landing page » offre l’avantage de personnaliser sa page et de passer le message que l’on souhaite, ce qui n’est pas possible avec le babillard. La Fondation DNA a opté pour une technique simple mais que bien des administrateurs négligent : inciter le nouveau visiteur à devenir adepte en cliquant l’onglet J’aime. Une fois le visiteur devenu adepte, le temps est alors venu de le sensibiliser davantage à la cause et de lui fournir les outils pour qu’il s’implique.

3-Interactive et virale ta campagne sera

Vous avez cliqué J’aime? La Fondation DNA vous récompense immédiatement en vous permettant de « créer » votre propre vidéo. En autorisant l’application de la campagne, vous pouvez ajouter votre photo dans la vidéo de votre choix. La photo de votre profil apparaît ainsi à la fin de la vidéo, dans un cadre que présente une actrice. On s’entend, le concept est loin d’être nouveau, n’empêche qu’il est toujours amusant de voir sa binette dans le même clip qu’une superstar. Bien sûr, ce petit jeu serait un peu inutile s’il n’était pas ensuite possible de partager le résultat auprès de ses amis. Il suffit ici de quelques clics de souris pour le faire sur Facebook, sur Twitter, par courriel et sur une multitude d’autres sites. Effet viral garanti.

Conclusion

Comme je le répète souvent dans mes conférences, pour se faire REMARQUER sur le Web il faut se DÉMARQUER. Éviter d’être plate. Offrir du contenu que les internautes vont avoir envie de partager. Ce que réussit parfaitement la campagne de la Fondation DNA. En plus de se battre pour enrayer un fléau absolument épouvantable, la Fondation a imaginé une campagne intelligente et non moralisatrice pour sensibiliser le public. Pour ça, bravo.

Signé: un nouvel adepte

Summify : parce qu’on a pas toute la journée!

4 avril 2011

[vimeo]http://vimeo.com/15436623[/vimeo]

Comme bien des boulimiques d’information et de médias sociaux, j’ai une peur bleue de « passer à côté de quelque chose ». J’ajoute constamment des blogues et des sites de référence dans mon Google Reader, je m’abonne chaque jour à de nouveaux comptes Twitter et je frôle ma limite d’amis sur Facebook.

Bien sûr, je n’arrive jamais à faire le tour de toutes les nouvelles dont je suis bombardé, ce qui me procure la plupart du temps un sentiment de frustration et de devoir non accompli. Je sais, c’est une maladie, mais ce n’est pas l’objet de ce texte!  Les experts le prédisent, ce sont les outils et les applications de filtrage qui vont connaître le plus de popularité au cours des prochaines années. Des outils qui vont chercher à notre place le contenu intelligent et pertinent et évacuer tout le « bruit » dans lequel il se cache.

Comme un chien de chasse, ces applications guident l’utilisateur vers les informations indispensables, celles que tous s’échangent ou apprécient. C’est du moins la prétention de Summify, un service Web gratuit auquel je me suis abonné il y a une semaine. Summify se connecte à vos comptes Facebook, Twitter et Google Reader et analyse les publications qui y circulent en fonction de leur popularité. En gros, plus un message reçoit de Retweet sur Twitter et de « J’aime » sur Facebook, plus il a de chance de vous intéresser selon Summify. Le service vous envoie ensuite un rapport par courriel avec les liens des articles qu’il juge incontournables. C’est vous qui choisissez le nombre de publications affichées par courriel (jusqu’à 10), et la fréquence des alertes (jusqu’à 4 fois par jour). Le rapport envoyé par courriel comprend le résumé de l’article ainsi que  le nom de quelques-uns de vos adeptes/amis qui l’ont partagé.

Depuis mon inscription, j’ai reçu une vingtaine de rapports de Summify et je dois dire que la moyenne au bâton du service est particulièrement impressionnante! Au moins huit articles proposés sur dix étaient pertinents et respectaient mes critères habituels de lecture. Est-ce qu’il s’agissait véritablement des publications les plus importantes de mes fils de nouvelles? Ça reste difficile à dire étant donné que je n’ai pas le nez collé sur Twitter, Facebook et mon Google Reader 24h sur 24h.

Bref, ça comble un besoin, mais ça ne me rassure pas totalement. Maudite paranoïa…

PS: Si vous l’essayez, dites-moi ce que vous en pensez. Et si vous avez d’autres suggestions, n’hésitez pas à me les faire connaître dans les commentaires.

Je réseaute en français

20 mars 2011
WordPress » Erreur

Il y a eu une erreur critique sur ce site.

En apprendre plus sur le débogage de WordPress.